Fiche cavité : Carrières de pierre de Franclens (Sainte Foy)

Description de l'entrée :

Plusieurs carrières de pierres d’époque romaine sont situées de part et d’autre du Rhône en aval du barrage de Génissiat.

Dès le premier siècle de notre ère, la pierre était extraite des carrières de Sainte-Foy. Une pierre blanche très recherchée pour ses qualités, ces pierres étaient livrées par voie fluviale et fut utilisée pour la construction de monuments civils et religieux à Lyon, sous Néron (65 après J.C). Exploitées en continu pendant des siècles, les carrières de pierre ont connu un renouveau lors de la restauration de l’abbaye d’Hautecombe, de 1825 à 1843. A partir de 1876, le relais a été pris par les mines d’asphalte, jusqu’à l’éboulement de 1905 qui fit disparaître l’entrée

 La chambre aux fées, site religieux antique, se trouve à l’entrée de la carrière. Il semble que les niches ménagées dans la pierre aient contenu des statues d’une divinité chère aux carriers : Sucellus.

Source : « Des Mégalithes, des Légendes et des Dieux » de Jean-François Kister.

http://www.aventure-miniere.fr/piwigo/index.php?/category/29

Avertissement : Le niveau de l'eau du Rhône pouvant varier subitement, le chemin peut être submergé et rendre vôtre retour très difficile.

La visite des mines est interdite sauf autorisation des propriétaires, des maires des communes sur lesquelles elles se trouvent. Contrairement aux cavités naturelles parcourues par les spéléologues, qui se sont formées au cours des siècles et se sont stabilisées, équilibrées, la plupart des mines sont récentes et très dangereuses du fait des effondrements de voutes suite à la mauvaise tenue des piliers ou du pourrissement des boisages. Il est préférable de les parcourir avec des personnes connaissant bien ce milieu et les consignes de sécurité à mettre en œuvre.

Informations à usage interne :

Accès :

Galerie photos :

Comptes-Rendus des sorties concernant cette cavité :

Statistiques de fréquentation de la cavité par le club

Seules les stats depuis 2011 ont une véritable représentativité. Pour les périodes antérieures, il manque souvent beaucoup de compte-rendus.